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SOUVENIRS, SOUVENIRS ...
Lorsqu'on évoque le nom du F.C
Sète, certains souvenirs liés à ce club reviennent automatiquement en mémoire.
En premier lieu, le plus récent
de toutes les oppositions entre nos deux équipes. C'était le 20 novembre 2004
à Bon Rencontre, les deux équipes s'affrontaient dans le cadre du 8ème
Tour de la Coupe de France. Le Sporting, alors en CFA va éliminer ce club de
National où évoluait N'Dri grâce à un but inscrit par Arroub en fin de
rencontre.
En second lieu, toujours à Bon
Rencontre, c'est le dernier match de la saison 1994/1995. Le Sporting qui avait
des soucis financiers mais également sportifs se devait de marquer des points
pour éviter toute relégation sportive. Mené au score par deux buts à rien,
le jeune Zanotti entré en cours de jeu inscrivait pour Toulon 2 buts lors des
cinq dernières minutes.
Cependant ce qui va marquer les
esprits ce sera le comportement de l'avant centre Sétois qui seul devant les
cages vides fit demi tour pour ne pas inscrire un troisième but.
Toutefois, celui qui restera
graver le plus profondément dans les mémoires des Toulonnais ce sera le match
"Retour" des 16ème de finales de la Coupe de France
(saison 1987/1988).
Lors du match "Aller"
le Sporting avait été battu à Sète sur le score de 2 à 0.
Pour le match retour, Courbis et
les joueurs Toulonnais s'étaient enfermés plus d'une heure avant le coup
d'envoi dans les vestiaires pour se préparer psychologiquement. Avec un
handicap de deux buts, la partie s'annonçait délicate et le début de la
rencontre pouvait conditionner toute la suite.
Dès le
coup d'envoi, le Sporting mettait la pression sur leur adversaire. Les Toulonnais
ne jouaient qu'avec trois défenseurs, Alfano ayant pris position aux avants
postes, jouant le rôle de pivot. La domination était totale malgré la pluie
et un vent tourbillonnant qui gênaient quelque peu les Toulonnais. Cependant Sète
ne cédait en rien. En seconde période la pression était remontée d'un cran.
Tout le jeu se déroulait dans le camp de Sète, mais il manquait toujours l'étincelle
en attaque. A la 53ème minute, Bérenguier était abattu dans la
surface, l'arbitre ne bronchait pas. Vingt secondes plus tard Paganelli
s'infiltrait et était fauché à son tour. Là, il sifflait la sanction suprême.
Ginola calmement, du plat du pied, ouvrait le score et redonnait l'espoir à
tout un stade. Après avoir frappé sur le poteau, Paganelli obtient un coup
franc au coin des dix-huit mètres.
Sur les deux matchs, tout est à refaire et
Alfano reprenait sa place de stoppeur, la mission n'était plus du tout
impossible.
A la 89ème minute, Toulon obtient un
nouveau corner que Paganelli tire. Au milieu d'une forêt de jambes, Cyril
Makanaky reprend. Le ballon franchit nettement la ligne. Mais l'arbitre mal placé,
ne l'accorde pas au grand dam de onze toulonnais déchaînés et méritant cent
fois la victoire.
Il faut donc jouer les prolongations.
Quatre minutes avant la fin des prolongations,
nouveau corner de Pardo. Makanaky, en embuscade, place sa tête. Un défenseur Sétois,
sur sa ligne de but, repousse in extremis.
En deux heures d'horloge, les deux équipes
n'avaient pas pu se départager. Il fallait tirer les coups de pied au but. Tout
allait se jouer sur un coup de dés. Les dix joueurs de chaque équipe
marquaient chacun le leur.
On se retrouvait avec un face à face des gardiens de but.
Mottet, le gardien toulonnais tirait juste à côté. Son homologue ne laissait
pas passer la
chance de qualifier
son club. Le Sporting avait remporté la deuxième manche mais perdait la
belle aux tirs au but 11 à 10.
23 "buts" (sans compter celui qui a été refusé)
dans une partie… un record
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La revue de presse :
http://membres.lycos.fr/sportingtv/weekend20112004.html
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