Coupe de France

 

VAR MATIN :

Sporting Toulon - Sète en Coupe de France

    Tirage au sort difficile au 7ème tour de la Coupe de France hier à Paris pour le Sporting Toulon. Le club "azur et or" aura certes l'avantage une fois de plus d'opérer sur son terrain fétiche de Bon-Rencontre le 20 novembre prochain, mais l'adversaire sera cette fois supérieur hiérarchiquement puisqu'il s'agira du FC Sète, une des bonnes équipes de National.

    Ce ne sera pas la 1ère puisque à l'époque de la D1, les deux équipes s'étaient déjà rencontrées en match aller-retour et Sète alors en D2 avait eu le dernier mot (2-0, 0-2) après une interminable séance de tirs au but à Mayol où tout se joua au bout du compte entre les deux gardiens au grand dam de Jean-Pierre Mottet qui gardait en ce temps là la cage "azur et or".

B.R.

 

Les bons conseils de Sylvain Flauto

Après avoir marqué lors de chacun des 3 tours précédents de Coupe de France, Sylvain Flauto entend bien poursuivre sur sa lancée contre Sète mais "sans se prendre la tête, la Coupe c'est surtout l'occasion de se faire plaisir... et de faire plaisir !"

 
    Depuis qu'il a marqué au stade de France le but qui donna une coupe de la Ligue à Gueugnon contre le PSG, Sylvain Flauto est dans la peau d'un spécialiste de la Coupe, quelle qu'elle soit.

    Avec Toulon cette saison en Coupe de France, il a fait plus que le confirmer sur le terrain puisque lors des trois tours précédents, à Roquevaire, puis devant Saint-Raphaël et Draguignan à Bon Rencontre, il a chaque fois trouvé l'ouverture et apposé sa marque sur le score final.

    On remarquera du reste que Sylvain a un peu avancé ses bases sur le terrain et avec cinq buts en championnats et trois en Coupe de France il a déjà doublé en moins d'une demie saison le capital-buts inscrit l'an passé dans tout un exercice (huit contre quatre).

Toulon - Nice : Sylvain Flauto vient de trouver l'ouverture et d'inscrire son 8ème but de la saison, son capitaine Zemzemi et Greg Rouchon sont les premiers à venir le féliciter (photo Patrick Blanchard).

    Le tout sans passer pour une «pointe» qu'il se défend d'être et sans jouer non plus les renards de surfaces, comme il le souligne dans un sourire.

    L'Ardéchois du Sporting, il est né à Aubenas, a «la banane» ces temps-ci. Les blessures qui lui ont compliqué la vie ces dernières saisons, le laissent un peu tranquille, en grand superstitieux il ne manque pas une occasion de toucher du bois et avec Toulon tout se passe plutôt bien. Il est toujours content d'être de l'aventure «azur et or».

    « A ce moment de la saison, nous sommes dans nos temps de passage et pour moi tout se passe plutôt bien. Ma philosophie est simple, c'est du reste celle de tout le groupe, je prends les matches comme ils viennent, l'un après l'autre. Ce n'est pas la peine de se mettre martel en tête pour tel ou tel résultat plus ou moins favorable. Nous ne sommes pas condamnés à gagner tous nos matches, il faut seulement tout donner pour ne pas avoir de regrets et jouer sur notre régularité. C'est à la fin du championnat qu'on fera les comptes et le chemin est encore long. »

    Même le dernier nul concédé aux Aiglons niçois ne le contrarie pas outre mesure.

    « Bien sûr c'est frustrant de perdre le bénéfice de nos efforts en toute fin de match car nous avions beaucoup bataillé pour ouvrir le score, mais cela fait malheureusement partie du jeu. Nos adversaires de Rodez ne sont probablement pas plus heureux de se voir rejoindre sur penalty à six minutes de la fin alors qu'ils ont joué toute la deuxième mi-temps à onze contre dix. »

    Pénalty au fait, si l'on en parlait ?

    « Je vois ce que vous voulez dire (sourire). Sur le moment c'est terrible et comme tout le monde j'étais très en colère. Mais après le match il faut bien se faire une raison. Il paraît que dans une saison tout s'équilibre, il ne nous reste donc plus qu'à attendre le retour du balancier...»

    En Coupe samedi ?

    « La Coupe c'est un bol d'air pur pour nous. Il y a beaucoup de pression sur nous en championnat, ces matches sont donc l'occasion de nous «lâcher» un peu. En plus nous arrivons à un stade intéressant de la compétition et Sète, une très bonne équipe de National, nous offre l'occasion de nous étalonner face à un adversaire a priori meilleur que nous. Mais sur un match, surtout à Toulon, tout doit rester possible. 

« Les jeunes doivent en profiter... »

    « J'espère surtout que les jeunes. joueurs de notre équipe en profiteront pour tenter le maximum de choses. Dans ce genre de match, il faut savoir se faire remarquer, dans le bon sens bien sûr, c'est toujours un genre de match intéressant à jouer. »

 

    Sylvain Flauto parle déjà comme un vieux sage.

 

    « A 26 ans, je suis 1 des "anciens" de ce groupe très jeune en ce moment alors si un conseil ou 2 peuvent être iutiles, il ne faut pas hésiter. »

 

    Comme Sylvain à tirer. « J'ai eu pas mal de réussite contre Nice car mon ballon n'était peut-être pas destiné à aller où il est allé mais comme cela fait pas mal de temps que je n'avais pas marqué sur coup de pied arrêté, je préfère prendre cela comme un signe encourageant. Et puis qui ne tente rien n'a rien... »

 

    Autant dire que Sylvain prendra à nouveau sa chance si elle se présente samedi soir.

 

    Histoire de montrer la voie comme il a pris la bonne habitude de le faire ces temps-ci.

 

Bernard ROMEST

La coupe en bref

Toulon : Les mêmes moins Fall suspendu

    Pour affronter Sète (samedi 19 heures), Jean-Louis Garcia devrait pouvoir compter sur le groupe qui s'est fait rejoindre en toute fin de match par les jeunes Niçois à l'exception de Martin Fall qui purgera pour l'occasion le match de suspension résultant de trois cartons jaunes consécutifs. Benoît Pansier, rassuré par les résultats de l'échographie lundi, a repris l'entraînement et pourrait être du déplacement à l'Ile-Rousse la semaine prochaine en championnat. Pour le reste Nacif Madi devrait revenir sur la feuille de match d'autant mieux que Kamel Chaouane sera suspendu à son tour. Quant à Cédric Charlet qui ira le 25 novembre prochain consulter un spécialiste de l'oreille à Béziers son cas reste encore en suspens même s'il participe normalement aux entraînements.

(B.R.)

L'adversaire du jour

Sète ambitieux ... en National

    Pour ce septième tour de la Coupe de France le Sporting Toulon Var recevra donc le FC Sète. Un adversaire redoutable puisque les Dauphins sont actuellement classés quatrième-me du National. Une excellente position d'attente d'autant qu'on attendait pas forcément les «vert et blanc» si bien placés à l'heure du pronostic.

    Mais sans rêver forcément de L2, les Sétois ne peuvent forcément que regarder devant eux et constater qu'il n'y a plus grand monde, dans un championnat très resserré où les grands malades de l'intersaison - le Racing Club de France et Valence - jouent les outsiders sur le terrain et font la course en tête. Sète va-t-il recentrer ses efforts sur cette compétition au détriment de la coupe ? C'est quand même bien peu probable...

 

MIDI-LIBRE :

Le FC Sète tombe de haut

A Toulon, stade Bon - Rencontre TOULON 1 FC SETE 0 (mi-temps : 0-0)

Arbitre : M. Bensimon

But pour Toulon : Arroub (85e)

Avertissements à Sète : Harrazi (23e), Congio (90 + 2)

Toulon : Lopez (g) - Zemzeri (cap), Monny Bitte, Lemoigne, Gimenez - Arroub, Maurice, Rémy (Rouchon 84e), Flauto - Andréani (Boumilat 74e), Bilici (Madi 90 + 1)

FC Sète 34 : La Bruna (g) - Kharrazi, Congio, Quevedo (Tumba 88e), Vallar - Gervais, Favier, Boulila, Rouve (cap) - Dufrennes, N'Dri (El Hajaoui 89e)
    Hier soir, la "bonbonnière" de Bon-Rencontre n'avait rien à envier à son illustre voisin de Mayol.
Près de 4 000 spectateurs s'étaient en effet donné rendez-vous pour assister à ce choc entre le leader de CFA, Toulon, invaincu sur sa pelouse depuis deux ans, et le Football-club de Sète, solidement ancré dans le haut de tableau du National.

    Un match équilibré donc, tout au moins sur le papier. Car le premier quart d'heure de jeu voyait les Héraultais prendre un drôle de bouillon ! Englués dans un pressing de tous les instants, les hommes de Calabuig ne parvenaient que trop rarement à se mettre dans le sens de la marche et donnaient même une inquiétante impression de fébrilité en deux occasions. Sur un coup de tête de Bilici (11e) tout d'abord, puis sur une frappe de Rémy qui heurtait la barre transversale de La Bruna (17e). Souvent pris à défaut sur leur côté gauche, les Sétois parvenaient tout de même à se créer une occasion franche avant la pause, par l'intermédiaire de Grégory Dufrennes, dont la frappe écrasée ne causait aucun souci à Lopez.

    Malgré l'appui du Mistral en seconde période, les "Vert et blanc" ne se montraient pas plus entreprenants. C'est même Olivier La Bruna, le gardien sétois, qui était contraint de jouer les pompiers de service à deux reprises (55e, 58e). Malgré une timide réaction, toujours par Dufrennes, les Sétois se montraient incapables de mettre à défaut la solide charnière centrale toulonnaise. Pire, sur une énième attaque locale, La Bruna ne parvenait à contrôler la balle après un centre fuyant, ce dont profitait le milieu de terrain varois, Arroub, placé en embuscade, qui propulsait le ballon dans les buts héraultais (1-0, 86e).

    Sans trop y croire, Rouve et ses équipiers se ruaient à l'assaut des buts adverses dans les derniers instants, mais en vain... Hier soir, pour le plus grand plaisir d'un public toulonnais fou de joie, ce sont les pensionnaires de CFA qui se sont bel et bien comportés comme une équipe de haut de tableau du National.

Olivier Raynaud

VAR MATIN :

La preuve par Sète

Coupe France - 7ème tour - Toulon vainqueur 1-0

 

Les "Azur et Or" ont réussi avec brio leur examen de passage du 7ème tour de la Coupe de France en dominant Sète 1-0, un adversaire qui évolue pourtant dans le haut du tableau du championnat National, l'objectif avoué des Toulonnais cette saison.

 

Photo André Dupeyroux

 

La foi était toulonnaise...

Les joueurs "azur et or" n'ont jamais souffert la comparaison avec les nationaux sétois et se sont logiquement qualifiés grâce à 1 but d'Amin Arroub à 7 minutes de la fin.

 
A Toulon, stade Bon-Rencontre, Sporting Toulon Var (CFA) bat FC Sète (National) 1-0 (0-0). 
Arbitre : M. Bensimon. 3500 spectateurs environ.

But pour Toulon : Arroub (81e)

Avertissements à Sète : Congio (21e), Harrazi (90 + 2)

Toulon : Lopez, Zemzemi (cap), Monny-Bille, Lemoigne, Gimenez, Arroub, Maurice, Rémy (Rouchon 81e), Flauto, Andréani (Boumilat 72e), Bilici (Madi 89e). Ent. : Garcia.

FC Sète : Labruna, Kharrazi, Congio, Quevedo (Tumba 86e), Vallar, Gervais, Favier, Boulila, Rouve, Dufrennes, N'Dri (El Hajaoui 87e). Ent. : Callabuig.

Bilici et Rémy ne passeront pas cette fois mais les Toulonnais auront cependant le dernier mot (photo André Dupeyroux).

    Plaisir d'un jour ne dure pas toute la vie... mais est toujours bon à prendre. Les supporters toulonnais n'ont donc pas attendu et n'ont pas hésité à jouer du klaxon en quittant Bon-Rencontre. Leur équipe préférée de tout le CFA venait de sortir les Nationaux de Sète de la Coupe de France et de se qualifier pour un 8ème tour où l'on n'avait plus vu le club depuis quelques années.

    Et cette qualification ne doit rien à personne si ce n'est au talent et à l'abnégation de tout le groupe de Jean-Louis Garcia qui a largement traité d'égal à égal avec son adversaire du jour qui joue pourtant ces temps-ci les 1ers rôles à l'étage au-dessus.

    Tout de suite en action les joueurs "azur et or" - arborant de la tête au pied pour l'occasion une tenur d'un blanc aussi uniforme qu'incongru - avaient mis d'entrée le match à leur compte sous l'impulsion d'un Sylvain Flauto en jambes et d'un tandem Arroub-Bilici très offensif. Il fallut attendre un bon quart d'heure pour voir les sétois s'approcher du but de Lopez, Monny-Bille, plus "pittbull" que jamais extirpant en force un ballon qui traînait dans la surface toulonnaise suite à un coup-franc de Gervais (14').

Le poteau et la barre contre les Toulonnais

    Il en fallait plus pour doucher l'enthousiasme toulonnais. 3 minutes plus tard, Jérôme Lemoigne, arrière droit d'un soir tout simplement royal, s'engageait côté droit et adressait un centre brossé qui venait finir sa course sur le poteau de Labruna. Bilici était là qui trouvait Cédric Rémy à ses côtés. Un crochet, une frappe enchaînée et la frappe en firce du "Ch'ti" "azur et or" s'écrasait sur la transversale (17'). C'était vraiment jouer de malchance.

 

    Sète bousculé ne faisait que subir, et passait 1 mauvais 1/4 d'heure, Congio écopant d'1 carton jaune pour 1 faute sévère sur Andréani, provocateur à souhait balle au pied et forcément jamais ménagé. Bon-Rencontre aux anges admirait le spectacle et s'enthousiasmait devant les prouesses techniques à répétition du tandem Flauto - Rémy.

 

    Et si Lopez devait intervenir à la 28' sur une véritable occasion sétoise pour le tandem Rouve - Dufrennes, c'est encore Flauto qui adressait une volée majestueuse que Labruna planté voyait passé à 5 cm de sa lucarne.

 

    A la pause, la maîtrise toulonnaise était rassurante mais son absence de traduction au tableau d'affichage inquiétait quelques-uns de ses supporters.

 

    A la reprise, les Sétois se montraient sous un meilleur jour et commençaient à venir pousser quelques incursions en terre toulonnaise, 1 frappe de Quevedo en témoignait.

 

    Mais Toulon repartait vite de plus belle et Gimenez, très actif offensivement sur son côté, trouvait Bilici dans le bon intervalle. Le buteur toulonnais s'ouvrait le champ de tir d'un bon contrôle orienté mais sa frappe enveloppée trouvait Labruna à la parade (56').

 

    Sète s'enhardissait au fil des minutes, les Toulonnais tenant de moins en moins le ballon. Dufrennes un véritable poison sur son côté gauche repiquait souvent et sa frappe frisait la transversale de Lopez (70') ce qui faisait frémir Bon-Rencontre.

 

    Jean-Louis Garcia modifiait alors ses batteries, Boumilat venant succéder numériquement à Andréani à bout de souffle et qui peinait après le traitement de choc auquel le soumettaient les défenseurs sétois. Arroub montait donc d'un cran, tout comme Gimenez. Rouchon rentrant sur le côté gauche de la défense après la sortie d'un Cédric Rémy qui avait lui aussi tout et bien donné (81').

 

Arroub à la 83'

    Si on se demandait comment Toulon allait pouvoir marquer, on allait vite le savoir. Amar Boumilat, entré comme un boulet de canon dans son match, se battait comme un beau diable pour sauver une touche et alerter Flauto dans sa course. Le n° 10 toulonnais s'engageait dans une longue diagonale balle au pied pour trouver, malgré un tacle ravageur sétois, Gimenez accouru côté gauche. A la tombée du centre de "Jim", Labruna à la lutte avec Bilici laissait échapper un ballon qu'Amin Arroub récupérait pour le glisser au fond du but héraultais. On jouait la 83ème.

 

    L'entraîneur sétois Callabuig jouait son va-tout en faisant rentrer El Hajaoui et surtout son avant-centre titulaire Tumba qu'il avait voulu ménager. Celui-ci ne pourra rétablir l'équilibre, l'impeccable Lopez allant chercher contre son poteau sa 1ère et dernière frappe au bout du temps additionnel. Toulon était au 8ème tour.

 

Bernard ROMEST

 

"JLG" : "Un groupe fantastique."

    Jean-Louis Garcia : "Ce groupe est fantastique. Mes joueurs ont réussi 1 match de toute beauté sur le plan athlétique d'abord ainsi qu'au niveau de l'intelligence de jeu. Notre travail effectué dès lundi après le match joué contre Nice a porté ses fruits, concernant la défense de notre avantage à la marque. Un succès qui n'est pas usurpé surtout si l'on considère les tirs sur la transversale. C'est un groupe riche lorsque l'on dénombre nos blessés. Un groupe qui ne peut tirer que vers l'avant avec des rencontres de ce genre. Notre capitaine (Zemzemi) était bien à la tête de son équipe ce soir, malgré la méchante entorse contractée 3 jours plus tôt. C'est cela aussi l'abnégation. Cette qualification va permettre à mes joueurs de réaliser encore plus ce qu'ils sont capables de faire. Etre présent le jour du tirage au sort des 32ème de finale était notre objectif initial. Nous en voilà désormais tout proches."

   Claude Callabuig : "Cela a été un match dans la pure tradition de la Coupe. Nous avions décidé de fatiguer au mieux notre adversaire afin de tenter de le cueillir au besoin lors de la prolongation. 2 opportunités en 1ère temps. On a eu du mal face à une équipe toulonnaise que nous savions déterminée sur son terrain. Il y a à mon avis faute sur notre gardien de but. Il n'a pas été protégé dans sa surface de réparation. Nous aurions pu réussir à égaliser dans les dernières minutes mais le portier toulonnais a su se montrer présent. Pas trop de regret cependant puisque nous repartons sans bobo apparent. Quant aux Toulonnais, on leur souhaitera bonne chance pour la suite de la compétition."

Jo Colombani.

 

Toulon au 8ème ciel...

Qualifiés avec brio pour le huitième tour de la Coupe de France dans un contexte difficile - adversaire hiérarchiquement supérieur et effectif décimé - les Toulonnais peuvent envisager l'avenir sous des couleurs encore plus souriantes.

 
    Pour être honnête, il nous inquiétait un peu ce Toulon-Sète. Non pas que les Dauphins, malgré leur bonne santé actuelle nous paraissaient totalement hors de portée de l'équipe de Jean-Louis Garcia mais bien parce que les Toulonnais nous semblaient eux, ne pas disposer de toutes leurs armes, loin s'en faut.

    Même si un groupe ce n'est jamais onze joueurs et sans parIer de Luccini et de Konate, Charlet, Soulas, Pansier et Fall cela faisait quand même beaucoup d'absents et les incertitudes au sujet de «Zem» étaient encore venues augmenter la part de doute qui sommeille toujours en nous.

    Car si le capitaine était bien à son poste au coup d'envoi, restait à savoir dans quel état.

    «Mej» heureusement se fit tout de suite rassurant et au cas où, il pouvait compter à ses côtés sur un Patrick Monny-Bille impressionnant ces temps-ci de solidité, d'autorité et de dynamisme..

David Andréani toujours à la pointe du combat comme à son habitude (photo André Dupeyroux).

    Rassurés défensivement les Toulonnais purent donc attaquer d'autant mieux qu'avec Lemoigne et Gimenez, Jean-Louis Garcia disposait de latéraux dont le sens de la relance et le goût de l'offensive n'est plus à souligner.

    Cédric Rémy dans un bon jour, Sylvain Flauto «en cannes» et Mickaël Maurice régentant la circulation au milieu du terrain, le Sporting pu donc dérouler un superbe football, réussissant probablement sa mi-temps la plus pleine techniquement depuis Monaco face à une toute autre opposition.

Lemoigne arrière-droit, l'occasion fait le larron

    Et si les buts manquaient c'est que cela ne voulut pas «sourire» à Bilici d'abord dont le coup de tête frisa la lucarne d'entrée, à Lemoigne qui trouva le poteau et Remy la transversale, ensuite.

    Mais les coéquipiers de Zemzemi ne se laissèrent pas une seule seconde entamer par le doute. Andreani continua d'aller provoquer les défenseurs adverses, Bilici n'oublia pas les replis défensifs et tout le monde travailla sa conservation du ballon. Le plan de Jean-Louis Garcia - laisser venir et empêcher Rouve de tirer tranquillement les ficelles - fut suivi au point près.

    Restait bien sûr à marquer le but décisif. Amin Arroub s'en chargea avec un beau sang-froid car il n'était pas acquis d'avance. Les Sétois eurent beau invoquer une faute de Bilici sur le gardien, rien n'y fit, M. Bensimon un arbitre «National» qui fit l'unanimité chez les Toulonnais - c'est à souligner - valida le but.

Et Bon Rencontre chantait

    Un but qui fit chanter Bon-Rencontre quelques refrains de plus et permet aux joueurs «azur et or» de poursuivre leur petit bout de carrière en Coupe.

    «Du pur bonheur » nous disait hier Alain Bencivengo, en direct de Mayol pour qui ce match a été une réussite totale.

    « Financièrement, sécuritairement, sportivement et médiatiquement ce Toulon-Sète a été une totale réussite. Tout s'est passé comme dans un rêve avec la qualification au bout. C'est super... et c'est une soirée que je ne suis pas près d'oublier. »

    Inutile de dire que les vestiaires azur et or étaient en ébullition après le match. Nacif Madi étant positivement déchaîné.

    Le tour suivant était déjà dans toutes les têtes et André Di Scala ravi ira demain au tirage au sort.

Retours en vue

    Jean-Louis Garcia va maintenant repositiver tout son monde pour le prochain déplacement à l'Ile-Rousse.

    Benoit Pansier, Martin Fall et Moudie Konate reprendront cette semaine l'entraînement, le groupe va maintenant enfin recommencer à s'étoffer au fil des semaines et ce match contre Sète, pour cela, restera peut-être comme le grand tournant de la saison « azur et Or ».

Bernard ROMEST.

IciCtoulon.com.

Coupe de France - Toulon au 8ème tour.  

    Revu. - Et avec plaisir dans les couloirs de Bon-Rencontre, Robert Dewilder qui fut joueur sous Marcel Duval, puis entraîneur du club azur et or . Retraité à Sanary après un dernier coup de main l'an passé au FC Rouen, alors en L2, il avait Grégory Rouchon dans son effectif, et dont son fils Eric est actuellement l'entraîneur en National, Robert Dewilder était forcément très heureux de voir le football repartir à Toulon. « Ici c'est la L2 minimum », nous faisait-il remarquer, emballé par ce jeune public qui chante 90 minutes et par les belles dispositions de l'équipe toulonnaise.

    Jour de foot. - Toulon y a été à l'honneur samedi soir sur Canal Plus. Stéphane Guy, le présentateur a souligné que Toulon refaisait parler de lui par sa victoire en Coupe devant Sète. Un soir où Rolland Courbis se « paye » l'OM avec l'AC Ajaccio et où Yacine Abdessadki, tout frais international marocain, inscrit son premier doublé en L 1 avec Strasbourg, le football toulonnais s'en souviendra.

    Sourire. - Celui qui illuminait le visage de Moudie Konate au moment d'entrer dans le vestiaire vainqueur valait plus qu'un long discours. De retour à l'entraînement dès lundi, l'un des deux grands blessés de la saison dernière espère bien être dans le coup lors du huitième tour fixé au 11 ou 12 décembre prochain. Ce sera par contre trop court pour Franck Luccini qui intégrera le CERS de St Raphaël lundi prochain seulement pour quinze jours et pour Sébastien Soulas qui de son propre aveu en a encore pour trois semaines.

    Strapping Ligue des Champions. - Victime d'une sévère entorse à la cheville mercredi, capitaine « Zem » n'a pu tenir sa place sans problème que grâce au super travail des kinés « azur et or ». « Et pour jouer il était strappé comme en Champion's League » nous a confié André Di Scala. Un grand bravo au staff médical.

    Enfin d'une voix. - Le duo vocal des supporters « azur et Or » commence à être bien réglé. Entre les «IRD» de la tribune Mouraille et les Fedelissimi de plus en plus à leur aise sur les hauteurs de Borrelli, les échanges ont bien fonctionné et c'était vraiment une très belle ambiance tout au long de ce Toulon-Sète.

    Fierté. - Celle de Roger Martucci et de Patrick Storai à l'issue de Toulon-Sète pour qui ce résultat n'était que le fruit de l'intense travail de fond accompli par tout le club « azur et Or ». Chez les « techniques » tout le monde est plus que jamais sur la même longueur d'ondes.

    Sétois. - Une dizaine de jeunes supporters, parqués dans un angle de la tribune Depallens, avait fait le déplacement et ont réussi à se faire entendre parfois ce qui était déjà une jolie performance en soi.

    Tirage au sort demain. - Ce sera dès demain à Paris. Sans quatre clubs de L2 Lorient, Laval, Dijon et Niort qui sont restés « accrochés » dès leur entrée en scène. Marius Tresor et Jean Galfione officieront sous les yeux d'André Di Scala qui représentera bien évidemment le Sporting. Hier le manager général « azur et or » assistait à GFCOA - Bourg-Peronnas 1-0. « Un match soporifique gagné sur un csc par le Gaz, mais qui n'avait rien à voir avec notre Toulon-Sète ».

B.R.