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SOUVENIRS, SOUVENIRS, ... LA MONTEE OUBLIEE
Mai 1980, le Président du
SCT, M. MARTINEZ, l'oreille collée à un téléphone,
attend de Toulouse les résultats que d'autres devaient réaliser
pour sauver le Sporting. Mais ces résultats n'étaient pas
ceux qui étaient attendus, le Sporting qui termine à la 17ème
place (sur 18) se retrouve pour un petit point et pour la seconde fois
depuis son existence "au 3ème niveau" après 30 saisons en
2ème division et 2 saisons en 1ère division. Ainsi donc,
le SCT va se retrouver en D3 avec Orange, Saint-Cyr ... (drôle de
coïncidence).
Dans ce championnat qui comprend
16 équipes, seul le 1er peut accéder en 2ème division.
Pour faire remonter le plus rapidement
le Sporting, on change de président et d'entraîneur. C'est
ainsi qu'une troïka SUDRE, BONADEI et NICOLI va diriger le Sporting
et qu'on rappelle Marcel DUVAL pour entraîner le club. L'équipe
se renforce avec la venue de DALGER, International A et ancien du Sporting.
Le 3 mai 1981 a lieu l'avant dernière
journée du championnat. Toulon occupe la 1ère place avec
3 points d'avance sur le second, Alès.
Comme à l'époque
la victoire valait 2 points (1 pour le match nul), en cas de succès,
le Sporting ne pourra plus être rejoint.
Devant 1700 spectateurs, le Sporting
reçoit l'équipe réserve de Nîmes (l'équipe
fanion était en D1) alors que souffle un violent mistral. Face au
vent, les Toulonnais font une entame de match catastrophique et encaisse
un but dès la 4ème minute. Toutefois, les joueurs du Sporting
vont égaliser rapidement, dès la 11ème minute. En
effet, sur un centre de DALGER, un défenseur nimois touche la balle
de la main. L'arbitre n'hésite pas et désigne le point de
pénalty. KASSOYAN en profite donc pour égaliser avant de
sortirpour blessure. Les Toulonnais allaient par la suite passer de très
mauvais moments. Marc DUVAL ne chômait pas et à plusieurs
reprises les Nimois faillirent reprendre l'avantage. La mi-temps était
sifflés sur ce score de parité et finalement les "Azur et
Or" auront eu le grand mérite de maisser passer l'orage. En effet,
de retour des vestiaires, les Toulonnais allaient jouer avec le mistral.
Donc, avec son appui, les "Jaune
et Bleu" vont prendre le match en main. A la 54ème minute, PESCE,
après avoir éliminé 2 adversaires, adressait un tir
tendu que le gardien nîmois repoussait. La balle filait en corner
quand VICENT surgissant de nulle part la catapulte dans les buts à
bout portant. On commence alors à souffler dans le camp toulonnais
qui reprenait confiance et parvenait à s'organiser. Ce n'était
pas encore la panacée, mais Toulon tenait la victoire désirée.
C'est à la 71ème minute que Christian FERNANDEZ allait mettre
les Toulonnais à l'abri d'un éventuel contre nîmois.
C'était à la fin de cette longue attente qui avait commencé
par attaquer les nerfs des plus solides. Le coup de sifflet final voyait
donc le Sporting gagner sur le score de 3 à 1. Le poids immense
qui pesait sur la poitrine des Toulonnais disparaissait tout à coup
comme par enchantement.
Après cette victoire décisive,
les joueurs Toulonnais laissèrent éclater une joie sans retenue
dans les vestiaires.
Il ne restait plus qu'un match
à jouer à Bastia, match perdu 1 à 0. Mais celà
n'avait plus de conséquence pas plus que le titre de champion de
D3.
En effet, le Sporting avait atteint
le seul et unique objectif acceptable pour lui. TOULON a retrouvé
sa fierté et la D2.
L'équipe :
DUVAL Marc (Gardien), ALFANO, NAZATERIAN,
VICENT, BERENGUIER, DI MASCIO (Défenseurs), FERNANDEZ, PERLIN, MACQUET
(Milieux), DALGER, PESCE, KASSOYAN (Attaquants).
N° |
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1 | Toulon |
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2 | Alès |
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