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Souvenirs, Souvenirs …
60 ans Il était une fois le SPORTING
En 1944 alors que la 2ème guerre mondiale n'est pas encore terminée 2 clubs Toulonnais se rapprochent, le "Sporting Club du Temple" (club d'un quartier de Toulon qui avait atteint les 8ème de finale de la Coupe de France Zone Libre en 1942 et éliminé par Nîmes 2 à 1) et la "Jeunesse Sportive Toulonnaise". Le club issu de la fusion prend le nom de "Sporting Club de Toulon" et opte pour les couleurs "Or et Noir". Les dirigeants de l'époque sous la présidence du Docteur COULOMB, décident de faire acte de candidature dans le nouveau championnat professionnelle qui doit voir le jour après la fin de la guerre. La candidature ayant été retenue, le Sporting va évoluer en 2ème Division (groupe sud) et terminer à la 10ème place (sur 14) après avoir inscrit sur son tableau de chasse le leader du championnat (Toulouse) le battant sur le score sans appel de 4 à 0.
Debout : M Del Pellegrino, Sisco, Torterolo Alexandre, Guarnieri, Torterolo Emile, Blua, Delachet. Accroupis : Rouget, Pignoly Roviglione, Molina, Clinchard, Brachet. |
Les SUPPORTERS le samedi 5 octobre 1946 (60 ans dans 5 mois) les supporters se réunissaient au bar le Claridge qui était le siège du Sporting. Le but de cette Assemblée Générale était de créer un club de Supporters. Ce qui fut dit fut fait. Le 20 octobre 1946, une trentaine de supporters Toulonnais portant sur le revers des vestes des rubans jaune et Noir (les écharpes aux couleurs du club n'avaient pas encore vu le jour) se déplacèrent pour assister au match de championnat Nice – Toulon. L'objectif fixé était bien sure d'encourager le Sporting mais de tenir tête et contrebalancer la chorale locale à 30 contre … 3.000.
Le lendemain de la rencontre, ils étaient complètement aphones mais heureux car le Sporting l'avait emporté 5 à 1. Le 15 décembre 1946 un déplacement en train fut organisé pour assister au match de coupe de France Monaco – Toulon (Ci Contre l'encart publié sur l'ancêtre de "Var Matin" "République Varoise" le 6 décembre 46) :
Je tiens à rendre hommage à M GUARNEIRI Henri, ancien joueur du Sporting de 1945 à 1947 décédé le 16 mai 2003 qui m'avait fourni en 2002 certains éléments qui m'ont permis d'écrire cet article.
DEPLACEMENT A LIBOURNE 29 AVRIL 2006 :
Le rendez vous est donné
à 8 heures aux 22 ird pour prendre la route de Libourne, match décisif en vue
de la monté en ligue 2. C'est sous un levé de soleil que nous quittons Toulon.
Un trajet aller qui sera marqué par quelques passages difficiles au péage du
au long week-end du 1er mai.
Nous arrivons à Libourne sur les coups de 14h30. On sera rejoint sur place par
2 autres IRD, un grand bravo à eux qui ont effectué le voyage en stop depuis
la veille, les 2 premiers dans l'histoire du groupe a l'avoir fait.
Peu a peu tout le monde arrivent : Marco le nantais, 1 J9 et puis bien sûr le
grand Gilbert, lui aussi faisant une parti du trajet en stop puis en train,
encore bravo.
18h20 : l'heure où
nous décidons de rentrer au stade et quel stade ! Pas de tribune un vrai stade
de bohémiens et dire que ça va monter en Ligue 2,enfin tout le monde passe le
temps en attendant le coup d'envoi avec les jolies pompom girls locales.
Louccio monte sur le grillage quelques minutes avant le début du match et
manque de peu de faire un vol plané car la sécu veut le faire descendre, coup
de pression sur le gars et de dernier repart dans son coin comme si rien n'était
... !
20 heures : enfin le match commence de notre coté on sera une bonne
cinquantaine bien groupées mais nos hardeurs seront vite calmées. A peine 10
min de jeux que déjà on se retrouve mené 1 à 0 : on se dit que la soirée va
être difficile, l'ambiance est excellente dans nos rangs, des chants de tous
les cotés qui seront repris par tout le monde, sur le terrain, on pousse mais
rien ne rentre et c'est finalement sur le score de 3 à 0 que le match se
finira, avec les spectateurs locaux qui nous taquine par un "ET ILS SONT OU,
ET ILS SONT OU, LES TOULONNAIS". Avec en reponse : "VOUS ETES
RIDICULES". Un grand bravo quand même à l'équipe qui en majorité sont
venus nous saluer.
Enfin l'heure de regagner les voitures et de décider de se rendre dans un bar
pour suivre la fin de PARIS-Marseille. C'est à 30 que nous débarquons dans une
brasserie, la serveuse ne savait plus où donner de la tête. Enfin, le temps de
fêter la victoire à l'intérieur par quelques chants anti-marseillais, nous
voilà en route pour cette fois ci le mac do, là encore en grand nombre.
23h30 : ça y est enfin nous nous décidons de rentrer tous ensemble. A peine
une cinquantaine de kilomètres, on va faire une grosse erreur entre 2 panneaux
: BORDEAUX ou BERGERAC PERIGUEUX. On prendra le 2ème jusqu'au moment où 140 km
plus loin on va s'apercevoir qu'on a que si on continue, on fera 3 heures de
routes en plus, sinont on fait demi tour !!!!! On décide de faire demi tour !
Enfin le retour va bon train on se dit que cette fois Toulon se rapproche on
alternera.
On passe devant un panneau indiquant Montpellier donc tout va bien. Or encore erreur on roulait en direction de Lyon, à 40 km de Valence, en direction du Nord de la France. Encore 3 heures de route et re-demi tour et là, grand moment, on croisera des dizaines de bus marseillais immatriculés de toute la France : 06, 04, 24, etc... juste pour s'apercevoir qu'à l'intérieur beaucoup de mastres ont garnis le SDF.
10 Heures : enfin de retour à Toulon après bien des galères !
GHJILORMU IRD 93
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