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INTERVIEW François ZAHOUI
Après avoir défendu les couleurs en tant que joueur, il est désormais un personnage incontournable du Sporting, depuis qu'il en est devenu le coatch. François ZAHOUI nous a fait le plaisir de nous recevoir, pour cette interview, dans la tribune Luc BORELLI, où les joueurs faisaient une séance d'escaliers.
Jour de Match (JM) : Peux-tu nous parler de ton effectif et du recrutement ?
François Zahoui (FZ) : En ce qui concerne le recrutement, vous avez déjà une idée des joueurs car la plupart sont des anciens toulonnais qui avaient envie de revenir comme Zemzemi, Charlet que tout le monde connaît, Marésu, Labouesse. Ensuite, nous avons Labate, Séku qui vient d'Ajaccio, Sénès, qui était un peu avec nous l'an passé mais maintenant il peut jouer, Rachid le gardien et Belarbi. Au niveau de l'effectif, nous avons essayé de doubler les postes, faire un effectif large afin de ne plus avoir les soucis de la saison dernière.
JM : Quelle est l'ambiance au sein du groupe ?
FZ : L'ambiance est bonne. Il n'y a pas d'accrochage et nous espérons que cela va continuer jusqu'à la fin.
JM : Peux-tu nous faire un premier bilan après 5 premiers matches ?
FZ : Le bilan est moyen par rapport à nos objectifs, au potentiel et à la capacité du groupe. Notre objectif étant la montée, les joueurs le savent, nous l'avons affiché en début de saison et c'est pour cela qu'ils sont là. Aujourd'hui, nous ne sommes pas en tête, ce n'est pas encore dramatique, car nous sommes qu'à 5 journées du championnat mais le bilan reste moyen.
JM : Les objectifs restent maintenus alors ?
FZ : Bien sûr. Les joueurs qui sont venus cette année le savent. A partir delà, quand nous ouvrons le journal et que nous voyons que nous ne sommes pas dans les 2 premiers, le bilan est moyen et il faut en être conscient.
JM : L'effectif est-il suffisant sur le plan qualitatif et quantitatif ?
FZ : Sur le plan qualitatif, non. Quand nous voyons les équipes de St Cyr, de Gap, de Grasse, de St Rémy, elles ont le même potentiel que nos joueurs. A St Cyr, il y a des joueurs qui ont joué en 1ère division. A Toulon, les joueurs ont bien voulu revenir car un travail sérieux s'effectue. Notre effectif est le même que dans les autres clubs, nous ne sommes pas les meilleurs sur le plan qualité et quantité. Ce qui fait la différence avec les autres, c'est notre public.
JM : Allons-nous prendre un joker ?
FZ : Oui car nous en avons besoin. Au départ, nous avons décidé avec le Staff que si au bout de quelques matches nous ressentions le besoin d'un joker, nous le prendrions. Nous en discutons en ce moment avec le Staff, nous avons besoin de renfort, nous le recherchons. Quand nous le trouverons, nous le présenterons mais pour l'instant nous ne savons pas si c'est une fille ou un garçon (rires).
JM : Peux-tu nous parler de ton système de jeu ?
FZ : Le football est une question d'animation. Je préconise que l'équipe joue un beau football et qu'elle ait beaucoup d'occasions de but. J'aime que l'équipe aille de l'avant. Je veux que lorsque le public vienne voir le Sporting, il voit une équipe qui se crée des occasions et qui met des buts. Maintenant, si elle y arrive ou non, cela est une autre chanson. Au départ, c'est un système qui n'est pas trop ennuyant à voir jouer.
JM : Est-ce que tu suis les jeunes comme les - de 17 ans, afin de les faire intégrer le groupe ?
FZ : L'an passé, nous avions beaucoup de jeunes par rapport à notre objectif de montée. Il y avait une forte pression que certains joueurs ne supportaient pas. Nous ne pouvons pas emmener les jeunes au casse-pipe, ni les brûler, ce qui est intéressant, c'est de les préparer, les mettre dans l'équipe au bon moment. Nous n'avons jamais verrouillé l'équipe une.
JM : Tu parles de pression, nous te voyons crier beaucoup plus que l'an dernier, tu veux les motiver ?
FZ : L'effectif a beaucoup changé. Il y a des nouveaux donc il faut refaire un nouveau style de travail. Ce qui avait l'habitude de travailler avec moi depuis 2 ans, la moitié sont partis. Au niveau des mises en places, je suis quelqu'un qui aime beaucoup qu'il y ait des réglages, je cherche beaucoup de complicité. Quand je vois qu'ils ne font pas le travail comme je le souhaite, il est vrai que je hausse un peu le ton mais ce n'est pas méchant. Nous sommes sur un terrain de football et cela fait parti du train train des entraîneurs.
JM : Quel est ton meilleur souvenir en tant que footballeur professionnnel ?
FZ : Les souvenirs que l'on garde sont surtout reliés à ce que nous apprenons avec les personnes que nous rencontrons. J'ai côtoyé des personnes de différents horizons, j'ai appris énormément de choses. J'ai eu la chance de jouer en 1ère division mais les souvenirs que je garde, ce sont les contacts avec les gens.
JM : Quel entraîneur t'a le plus marqué pendant ta carrière ?
FZ : C'est difficile car j'ai eu des entraîneurs avec différents caractères. J'ai eu la chance de côtoyer Courbis, qui est un meneur d'homme, Wenger, qui est un tacticien, Malsoni, qui est un fondateur. Chacun m'a apporté sa part. Mais celui qui m'a quand même le plus marqué, c'est mon entraîneur en Afrique. Il arrivait à sortir des choses impressionnantes, il obtenait de bons résultats avec le peu de moyens qu'il avait.
JM : Est-ce que tu t'inspires de ces entraîneurs ?
FZ : Oui. Il faut juste faire une mayonnaise, un mélange de tous que l'on rajoute à sa propre personnalité. Chacun a son truc à lui et sa manière de sentir les choses. Cela est vrai qu'il y en a qui t'influence plus que d'autre mais après il faut savoir rester soi-même. Il faut avoir sa propre personnalité car c'est un métier où nous sommes au devant de la scène et où nous prenons des risques. Si nous devons un jour nous arrêter, il faut savoir que nous avons fait ce que nous avions envie de faire et pas que nous avons copié sur quelqu'un.
JM : Un mot pour les supporters ?
FZ : Ce n'est pas parce que Gérald est là ou parce que c'est vous qui faites l'interview mais c'est vrai que nous avons la chance d'avoir des joueurs de CFA qui viennent à Toulon car ils savent que c'est un club qui est suivi, qui n'est pas tout seul. Nous savons également que quelle que soit la distance pour les départements, nous ne sommes jamais seuls. Nous avons besoin de les sentir avec nous. C'est intéressant pour l'équipe d'avoir ce 12ème homme que tous les clubs de DH rêvent et que nous avons. C'est ce petit truc en plus qui ont fait venir certains joueurs à Toulon, car ils ont su que c'était un club qui était soutenu.
JM : Un dernier mot ?
FZ : Oui car je n'ai pas parlé de mon staff. Au niveau du club, nous avons essayé de mettre en place un staff technique où chacun apporte ce qui doit apporter. C'est ensemble que nous essayons de faire une mise en place. Il y a Jeannot, Charles, André, toutes ces personnes, je ne les oublie pas car c'est tous ensemble que nous atteindrons notre objectif. Ce n'est pas une histoire de François ZAHOUI mais toute une équipe qui travaille dans le même sens.
Propos recueilli par Céline,
Christel et Gérald.
PIERRE NOIRE
Dans l'antiquité, les Romains
avaient pour l'habitude de faire le point en fin de journée et de
choisir une pierre blanche ou noire en fonction du bilan. Sans conteste,
si nous devions choisir une pierre pour le week-end passé, elle
serait de couleur noire, bien que nos équipes respectives n'aient
pas été battues.
En effet, à Six-Fours comme
à Bon-Rencontre, nos équipes ont du se contenter d'un match
nul alors que la victoire nous tendait les bras. Fait du hasard, dans les
2 rencontres, nous n'avons pas su transformer 1 pénalty et nous
avons gâché un maximum d'occasion de but.
En ce qui concerne plus particulièrement
l'équipe de DH, les 2 points perdus (plus les 2 points à
Istres où nous avons dominé tout le long du match) risquent
de coûter cher en fin de saison. Cette inefficacité relative
(1 seul but marqué sur pénalty en 2 matches) doit nous interpeller.
Nous ne quitterons pas la galère qu'est la DH si nous continuons
de la sorte. Il faut peut-être d'ores et déjà rechercher
un joker offensif de valeur pour palier rapidement à cette carence
et transformer nos occasions en buts.
MONTEE - DESCENTE
Rien de nouveau au niveau des montées
en CFA2, malgré le passage du groupe de 12 à 14 clubs. Seul
accède en CFA2 le 1er.
En ce qui concerne la descente,
le
nombre de clubs qui vont être rétrogradés est égal
à 3 + le nombre de clubs de CFA2 faisant partis de la ligue méditerranée
qui descendent en DH. Comme tous les clubs (OM, Endoume, Cannes, Cagnes,
Marignane, St Raphaël) sont dans le groupe E et que le nombre de rélégation
de CFA2 en DH est de 3, le nombre de descente en DHR sera compris entre
3 et 6.
En ce qui concerne la PHA, là
aussi, pas de changement, seul le 1er accède en DHR. Pour la rétrogradation,
le nombre de clubs qui descendent est égal à 3 + le nombre
de clubs de DHR du Districts du Var relégués en PHA. Come
tous les clubs du district du Var de DHR (La Crau, Fréjus, St Tropez,
Hyères, La Valette, Le Las, Ste Maxime) sont répartis dans
les 2 groupes de DHR, le nombre de descente en PHB sera compris entre 3
et 9.
COUPE des REGIONS - UEFA
Lors du dernier Jour de match, nous
avons indiqué que 3 toulonnais ont évolué dans la
sélection de la Ligue Méditerrannée. Cette sélection
s'est classée 3ème sur 4.
DIVERS
- Guillaume PIALLOT qui a
été éloigné du terrain pour cause de blessure
au genou, vient de recommencer à courrir. Nous lui souhaitons un
prompt rétablissement et espérons le voir prochainement jouer.
- Les moins de 17 ans se
sont qualifiés pour le 5ème tour de la Coupe Gambardella
en battant Pégomas 14 à 0.
- Coupe du Var : Le Sporting
doit rencontrer Six-Fours Le Brusc le 26 novembre.
L'équipe du jour : Football Club de Martigues.
Couleurs sang et or.
Ce club créé en 1921
a vu son équipe première accéder en 2ème division
l'année dernière. L'équipe numéro 2 qui nous
est opposée ce jour risque fort de compter plusieurs joueurs qui
évoluent parfois en D2. Le FC Martigues est une équipe qui
ne nous a pas réussi dans le passé. L'année dernière,
elle nous a battu deux fois 2 à 0 au match aller et 3 à 1
au match retour. Lors de notre dernière année en D2, le FC
Martigues nous a battu 3 fois (2 fois en championnat et 1 fois en coupe
de la Ligue). De plus, l'équipe actuelle est entraînée
par François BRACCI que nous connaissons bien. Lorsqu'il entraînait
Port de Bouc (saison 97/98), son équipe réussit à
battre par 2 fois le Sporting. Ce fut d'ailleurs les seules défaites
du SCT. Mais c'est le passé ! A nous de remettre les pendules à
l'heure. Nous avons une arme absolue : notre enthousiasme ! Il faut pousser
nos joueurs à la victoire.