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Joyeuses Fêtes
Voici le dernier match à domicile de l'année 1999. Nous profitons donc de souhaiter à tous les spectateurs et les supporters du Sporting ainsi qu'à leur famille, tous nos meilleurs voeux de santé, prospérité à l'occasion de la nouvelle année qui va arriver. Que notre Sporting retrouve très rapidement une place conforme à son rang. Nous avons besoin au niveau du Var d'une locomotive qui pousse vers le haut tous les clubs du département. Seul le Sporting de Toulon, n'en déplaise à certains marseillais, avec ses infrastructures, la population de son agglomération.... peut réellement jouer ce rôle. A chaque déplacement (Manosque, Saint Rémy, Carnoux, Cannes, ...) il y a au moins 40 supporters de Toulon présents dans les tribunes. Nous devons continuer à nous mobiliser pour encourager notre club. Aujourd'hui, comme demain, il nous faut les 4 points de la victoire.
Les "COUPES"
Le Dimanche 28 novembre a vu la
victoire de nos équipes en Coupe du Var (32ème) contre St
Tropez (club de PHA) et en Coupe Gambardella (5ème tour). Il nous
est apparu judicieux de vous présenter ces 2 "Coupes".
La Coupe du Var ou Coupe du Conseil Général
Cette coupe a été
crée en 1957.
La coupe qui a été
offerte par le conseil Général, est la propriété
du District. Elle est remise en garde pour 1 an au vainqueur. Il est en
outre remis à chaque équipe finaliste une médaille
et une coupe souvenir au vainqueur. Comme pour la Coupe de France, il est
gravé sur le socle le nom du vainqueur. Les clubs qui ont remporté
le plus souvent la Coupe du Var (5 fois) sont FC Hyères et Saint
Raphaël. Enfin rappelons que les clubs de National, CFA, CFA2, ...
sont tenus de présenter leur équipe réserve. C'est
ainsi que le Sporting qui a été le plus souvent représenté
par son équipe N°3 a gagné par 3 fois cette compétition
: en 79/80, 84/85 et 91/92. En réalité, le Sporting l'a gagné
une 4ème fois en 96/97, en battant Le Las. Mais ce club porta réclamation
et Toulon fût disqualifié. Le détenteur du trophé
est E.S Sainte Zacharie (club de PHA) qui a battu l'Olympique Sportif Méditerranée
Seynois sur le score de 2 à 1 après prolongation à
Bon Rencontre.
Il était une fois ... Gambardella
Emmanuel Gambardella, président
de la F.F.F de 1949 à 1953, demeure présent dans les mémoires
à travers l'épreuve nationale qui porte son nom depuis 45
ans.
Gambardella est né le 3
juillet 1888 à Sète. En 1909, il est gardien de but à
l'A.S.Sète et cumule la fonction de secrétaire. En 1910,
il débute comme journaliste dans un journal de Sport pour se retrouver
quelques années plus tard au "Midi Libre". En 1923, il prendra position
pour son club, publiquement chahuté par des péripéties
judico-sportives et critiquera les instances de la capitale et dépeindra
le Parisien tel un fourbe ignare.
Chemin faisant, il abandonnera
ses griefs et cultivera diplomatie et conciliation. Il s'impliquera à
la commission du joueur rétribué puis à celle de l'élite
et commandera le Groupement du Football Professionnel. Il décroche
en 1949 son bâton de maréchal, président de la F.F.F.
et succède au légendaire Jules Rimet. Réélu
en juillet 1953, il décède le 30 août 1953. L'année
suivante naîtra une épreuve fédérale intitulée
Coupe Gambardella, destinée aux juniors.
Depuis 1996, la finale de la Coupe
Gambardella se joue en lever de rideau de la finale de la Coupe de France.
Les "spécialistes" de cette coupe sont Saint-Etienne et Lens (7
finales dont 3 gagnées) suivis d'Auxerre (6 finales) et Lyon (5
finales).
En 1968, la finale s'est jouée
au bénéfice de ... l'âge conformément au règlement
en vigueur à l'époque de Martigues et aux dépends
de Reims. 10 finales (dont les 3 dernières) se sont terminées
par l'épreuve des tirs au but.
En ce qui concerne Toulon, le Sporting
se comporte globalement assez bien. Ainsi de nombreux jeunes, après
s'être fait remarqués, se retrouvent dans des équipes
dites de "gros calibres". Le dernier exemple est celui de Diawara.
Cette année, nos jeunes
sont en tête se leur championnat et se sont qualifiés le 28
novembre lors du cinquième tour aux dépends du FC Hyères
3 à 0.
Double interview : LIONEL QUENEMER et STYVE SAEZ.
(par Julie, avec la participation
de Momo et Joan).
Lionel est un enfant du pays. A
25 ans, il revient dans son club après s'être essayé
à Metz, ile Rousse, Calvi et enfin Villefranche / Saône. Fidèle
et sérieux, il est très attendu cette saison. En effet, beaucoup
d'espoirs sont portés à son sujet. Quéqué a
accepté de répondre aux questions de "jour de match" spécialement
pour vous.
Julie : Te sens-tu bien au sein
du groupe ?
Lionel : Oui c'est super. Je suis
heureux d'être revenu à Toulon car je n'ai jamais voulu partir
de mon plein gré. On m'a un peu forcé la main. A 1'époque,
Monsieur Bérenguier n'a pas su faire les bons choix. Au lieu de
garder des joueurs comme Bénédet, on aurait plutôt
dû garder des jeunes comme Porato. Enfin, aujourd'hui j'ai retrouvé
ma ville et mes repères, surtout sur le terrain : Bon Rencontre,
c'est mon jardin (rires).
J : Déjà 2 buts à
ton actif ; les prochains, c'est pour quand ?
L : Bientôt j'espère,
mais cela m'est égal que se soit Quemener ou un autre qui marque.
Le tout, c'est que 1'équipe gagne et je suis aussi heureux lorsque
c'est Noku, Sif ou Boulle qui marque. L'important ce n'est pas le buteur,
c'est le score à la fin du match.
J : Déjà 2 buts marqués
à la maison mais aucun à 1'extérieur: y-a-t-il une
raison particulière ?
L : Non, je ne sais pas. Disons
qu'à la maison, j'ai toujours joué à mon poste favori,
done j'étais certainement plus en condition. A Carnoux j'ai joué
en 6 donc... voilà il n'y a pas de raison particulière.
Momo : Mais as-tu réellement
trouvé ta place ?
L : J'ai été formé
pour joué attaquant. A Toulon, j'ai toujours joué attaquant,
et c'est lorsque je suis monté à Metz que l'on m'a fait joué
en 10. Même l'année dernière à Villefranche/Saône
j'ai joué en 10 ; cela ne pas empêché de finir meilleur
buteur du club. Le tout, c'est que je touche le ballon. Je ne pourrais
pas passer mon temps à attendre devant que le ballon m'arrive dans
les pieds. 10, c'est vraiment le poste qui me va le mieux, à mon
avis : maintenant c'est au coach de décider. A Carnoux, comme je
l'ai dit tout à l'heure, j'ai joué en 6 parce qu'il avait
besoin de moi en 6. Maintenant s'il veut que je joue arrière latéral,
je le ferais pour le bien de l'équipe. Ma carrière est derrière
moi désormais. Je vais essayer de faire remonter Toulon en CFA 2
voire même en CFA dans les années à venir et pourquoi
pas en National.
J : Tu as donc envie de vivre une
belle aventure avec Toulon ?
L C'est pour cela que j'ai
voulu revenir. Déjà, pour faire remonter le club en CFA 2
cette saison et dans les trois ou quatre ans à venir le faire remonter
en National si c'est possible... Si les dirgeants ne font pas les même
conneries qu'avant ... Si tu vois ce que je veux dire. De plus, je me sens
bien ici et j'ai trouvé des choses que je n'avais pas vu ailleurs.
A Toulon, il y a une âme et j'ai été surpris par I'ambiance
qui m'y attendait. J'ai été agréablement surpris par
les supporters. Le premier match que l'on a fait quand je suis rentré
sur le terrain, cela m'a émerveillé. Même à
Carnoux les joueurs nous ont félicité pour notre public car
eux aussi ont été très surpris. Heureusement qu'ils
sont là ! (rires)
J : Tu es le plus vieux et le plus
stable ; tu es certainement le pilier et le modèle de cette équipe.
Tu y joues un rôle important : prends-tu ce rôle à coeur
?
L : C'est vrai je dois assumer
un rôle assez important car je suis le plus expérimenté.
Je dois avoir un rôle assez important dans 1'équipe mais je
ne suis pas le seul. D'autres joueurs ont joué en CFA comme Saez
et même d'autres en D2.
J : Pourtant c'est à toi
que l'on a remis le brassard de capitaine passé un moment ?
L : Oui même si ce n'est
plus moi qui 1'est mais Lolo. Lorsque je joue à l'extérieur
les joueurs comme moi ou Darri (Darrigade) sommes déjà catalogués.
On va donc être les premiers à prendre des coups. Donc il
ne vaut mieux pas se mettre encore plus en valeur. De toutes façons,
je n'ai pas besoin du brassard pour faire quelque chose.
J : Toulonnais à 100 % ?
L : Ah ben oui, là tu peux
mettre un gros OUI.
J : Tu as la parole ; as-tu un petit
message à faire passer à ta famille ?
L : J'ai dû partir jeune
pour ma carrière et je n'ai pas vu grandir mon frère et ma
soeur. Aujourd'hui si j'ai voulu revenir à Toulon c'est pour le
club mais aussi et surtout pour ma famille. J'ai loupé ma soeur
et mon frère et je ne veux pas que le phénomène se
reproduise avec mes filles. Je veux que mes parents voient grandir leur
petite fille. Ce côté familial m'a beaucoup manqué
et aujourd'hui j'ai envie d'être auprès d'eux.
Comme Lionel, Styve est un gars sérieux et expérimenté. A 22 ans le mois prochain, il est aujourd'hui une pièce maîtresse de 1'équipe. Julie : Styve racontes nous ton début de carrière ?
Styve : Mon tout début de carrière, c'est Toulon. Ca c'est très bien passé. J'ai eu de bons formateurs ; il y a encore M. Sensi au club. Je suis rentré au centre en cadet 2 : donc Toulon a été mon club de pré-formation. Ensuite, il y a eu les problèmes que nous connaissons. On est descendu de D1 en N1. C'est cette année là que je suis parti à Montpellier, alors que j'avais 17 ans. Arrivé là-bas, j'ai signé un contrat de deux ans. Ca n'a pas marché ; je ne me suis pas bien acclimaté. Donc j'ai signé à Hyères, pour revenir près de chez moi. Hyères était un club qui avait un bon niveau (N3 à l'époque) et qui me permettait de poursuivre mes études. J'ai fait deux bonnes saisons et la dernière je me suis un peu embrouillé avec le coach. C'est pour ça que j'ai décidé de partir. Donc j'ai décidé de revenir à Toulon.
Julie : Et pourquoi cette décision
?
Styve : Premièrement parce
que c'est mon club, deuxièmement parce qu'il y a un gros challenge
et troisièmement parce qu'il y a les supporters. C'est un truc très
important au niveau des joueurs. Là, depuis le début de l'année
: on est sur le terrain, on prend un but mais dans nos têtes on sait
qu'on va gagner. C'est la première fois que cela m'arrive. Je ne
sais pas on dirait qu'on ne peut pas perdre avec tous ces gens qu'il y
a autour. Ca stimule deux fois, cent fois même. Par exemple, à
Cannes, où le terrain était ... de la boue, il a fallu se
sortir de je ne sais pas d'où pour gagner ; et on en a mis quatre
alors qu'on perdait 1-0, avec les gens dans les tribunes. Calmement quoi.
Sinon pourquoi j'ai choisi le Sporting à part cela ; parce que déjà
ii y a un coach de haut niveau. C'est un grand bonhomme par rapport à
son statut. C'est la première fois que je sens bien un coach, dans
le club où je vais. Il parle bien... et c'est un grand bonhomme.
Point.
Jean : Styve, je pense la même
chose que toi sur les supporters. Moi je suis Parisien, je suis tombé
amoureux de ce club par hasard. Etre supporter en DH, tous les week-end,
par des gens comme ça, c'est vraiment formidable. Il y a des vieux
des jeunes réunis pour l'amour du même maillot. Moi, je suis
tombé amoureux de ces gens là. Ils m6ritent beaucoup de choses
car ils sont le 12ème homme. Ils méritent le respect, t'as
raison Styve. Ils méritent l'admiration tous ces gens là,
on ne peut pas revenir de l'enfer comme ça. Je me souviens du match
contre Cagnes, c'est ça : on est mené 2 à 0 et on
revient 2 à 2. Ca c'est quelque chose de formidable. Ca restera
gravé dans mon coeur même si je devais arrêter le football
maintenant. Ces gens resteront gravé dans mon coeur. Je les respecte
beaucoup et je ne trouve pas les mots. Ils sont justes et bons à
la fois. Toi, Julie... Restez comme ça et vous verrez que nous,
joueurs, nous ne vous décevrons pas !
Julie : A ton avis, que peut t'apporter
le club ?
Styve : Me redonner le goût
de jouer au foot, parce que l'an dernier j'étais un peu dégoûté.
Et c'est un challenge que le club a à relever et moi, ça
m'intéresse. Voilà.
J : Et toi que penses tu pouvoir
lui apporter ?
S : Moi je dois apporter mon expérience
malgré mon jeune âge (un peu vieux quand même) et puis
bon, je peux aider les jeunes joueurs.
J : Le coach nous a dit que tu étais
quelqu'un de calme et lucide : tu as confirmé. Penses-tu que cela
peut jouer sur 1'équilibre de l'équipe?
S : Je ne sais pas, j'espère.
J : Tu penses avoir de l'influence
sur les autres ?
S : Pour l'instant ça va.
Lorsque je leur parle, ils m'écoutent.
J : Quels sont tes objectifs pour
cette saison et à long terme ?
S : Monter, et plus tard on verra.
Pour l'instant je vis le jour présent. J'aimerais pouvoir rebondir.
Pouvoir refaire une carrière dans le foot.
J : A quand le premier but ?
S : A quand le premier but ? ...
ben dans deux semaines contre Gap (note, on prend le pari). Ce n'est pas
mon rôle de marquer.
J : Oui, mais regardes Patrick ?
S : Oui, Patrick a marqué,
c'est bien... Quand ça viendra ça viendra. Je suis plutôt
un passeur qu'un buteur. Je suis très altruiste.
J : Si je te dis "jaune et bleu
" tu réponds quoi ?
S : Je réponds Toulon, je
réponds Sporting et rascasse ... et couleurs.
J : Et un seul mot sur l'ambiance
du club ?
S : Un mot ? j'en ai plusieurs...
Chaleureux, cool et correct.
J : Toulonnais à 100 % ?
S : Ah ouais, toulonnais à
100 %.
L'équipe du jour : L'Association Sportive Saint - Cyr - La Cadière
Couleur Jaune
Ce club est né de la fusion,
à la fin de la saison 97/98, du Sporting Club de Saint-Cyr et du
Football Club de La Cadière. Ces 2 clubs évoluaient alors
en D.H.R et avaient terminé respectivement à la 4ème
et 6ème place. La saison dernière, donc la 1ère saison
du club, l'AS St Cyr - La Cadière a terminé à la 2ème
place. Seul le 1er de chaque groupe de DHR devait accéder en DH
compte tenu que 3 clubs devaient descendre de CFA2 en DH. Mais, par suite
du repêchage de Saint Raphaël et d'Istres et après un
match de barrage contre La Cayolle, le club se retrouva en DH. Dans le
club, outre l'entraîneur, il figure plusieurs "anciens" Toulonnais"
: Coulbault, Grima, Didier Rabat.
Seul club varois avec Toulon ne
DH, ce match va constituer donc le derby et quelques cm2 de plus dans Var
Matin.