Numéro 35 - 08.04.2001

 

SOUVENIRS, SOUVENIRS, ... LA MONTEE OUBLIEE

Mai 1980, le Président du SCT, M. MARTINEZ, l'oreille collée à un téléphone, attend de Toulouse les résultats que d'autres devaient réaliser pour sauver le Sporting. Mais ces résultats n'étaient pas ceux qui étaient attendus, le Sporting qui termine à la 17ème place (sur 18) se retrouve pour un petit point et pour la seconde fois depuis son existence "au 3ème niveau" après 30 saisons en 2ème division et 2 saisons en 1ère division. Ainsi donc, le SCT va se retrouver en D3 avec Orange, Saint-Cyr ... (drôle de coïncidence).
Dans ce championnat qui comprend 16 équipes, seul le 1er peut accéder en 2ème division.
Pour faire remonter le plus rapidement le Sporting, on change de président et d'entraîneur. C'est ainsi qu'une troïka SUDRE, BONADEI et NICOLI va diriger le Sporting et qu'on rappelle Marcel DUVAL pour entraîner le club. L'équipe se renforce avec la venue de DALGER, International A et ancien du Sporting.
Le 3 mai 1981 a lieu l'avant dernière journée du championnat. Toulon occupe la 1ère place avec 3 points d'avance sur le second, Alès.
Comme à l'époque la victoire valait 2 points (1 pour le match nul), en cas de succès, le Sporting ne pourra plus être rejoint.
Devant 1700 spectateurs, le Sporting reçoit l'équipe réserve de Nîmes (l'équipe fanion était en D1) alors que souffle un violent mistral. Face au vent, les Toulonnais font une entame de match catastrophique et encaisse un but dès la 4ème minute. Toutefois, les joueurs du Sporting vont égaliser rapidement, dès la 11ème minute. En effet, sur un centre de DALGER, un défenseur nimois touche la balle de la main. L'arbitre n'hésite pas et désigne le point de pénalty. KASSOYAN en profite donc pour égaliser avant de sortirpour blessure. Les Toulonnais allaient par la suite passer de très mauvais moments. Marc DUVAL ne chômait pas et à plusieurs reprises les Nimois faillirent reprendre l'avantage. La mi-temps était sifflés sur ce score de parité et finalement les "Azur et Or" auront eu le grand mérite de maisser passer l'orage. En effet, de retour des vestiaires, les Toulonnais allaient jouer avec le mistral.
Donc, avec son appui, les "Jaune et Bleu" vont prendre le match en main. A la 54ème minute, PESCE, après avoir éliminé 2 adversaires, adressait un tir tendu que le gardien nîmois repoussait. La balle filait en corner quand VICENT surgissant de nulle part la catapulte dans les buts à bout portant. On commence alors à souffler dans le camp toulonnais qui reprenait confiance et parvenait à s'organiser. Ce n'était pas encore la panacée, mais Toulon tenait la victoire désirée. C'est à la 71ème minute que Christian FERNANDEZ allait mettre les Toulonnais à l'abri d'un éventuel contre nîmois. C'était à la fin de cette longue attente qui avait commencé par attaquer les nerfs des plus solides. Le coup de sifflet final voyait donc le Sporting gagner sur le score de 3 à 1. Le poids immense qui pesait sur la poitrine des Toulonnais disparaissait tout à coup comme par enchantement.
Après cette victoire décisive, les joueurs Toulonnais laissèrent éclater une joie sans retenue dans les vestiaires.
Il ne restait plus qu'un match à jouer à Bastia, match perdu 1 à 0. Mais celà n'avait plus de conséquence pas plus que le titre de champion de D3.
En effet, le Sporting avait atteint le seul et unique objectif acceptable pour lui. TOULON a retrouvé sa fierté et la D2.

L'équipe :
DUVAL Marc (Gardien), ALFANO, NAZATERIAN, VICENT, BERENGUIER, DI MASCIO (Défenseurs), FERNANDEZ, PERLIN, MACQUET (Milieux), DALGER, PESCE, KASSOYAN (Attaquants).
 
 
Équipes 
Pts
N
Pour
Contre
Diff. 
1 Toulon
46
30
21
4
5
 55
 23
+ 32
2 Alès
42
30
18
6
6
 55
34
+ 21



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