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A Saint-Symphorien, Metz et Toulon font match nul 0 à 0.
Spectateurs : 10160 ; Arbitre : Laine.
Metz : Bafo, Cartier (Lang), Pierre, Kubic, Hantz, Chaouche, Chanlot ; Entr. .
Toulon : Borelli, Bérenguier, Rabat, Anziani, Meyrieu, Pineda, Collot ; Entr. Robert Dewilder.
Avertissements pour Toulon : Rabat, Collot, Bérenguier.
Metz reste invaincu à St Symphorien depuis le début de la saison. En accueillant Toulon, Metz monte un petit peu à l'abordage d'un navire Toulonnais qui coule doucement, Toulon étant dernier du classement avec 4 défaites consécutives.
Absent contre Lyon samedi dernier, le ghanéen Anthony Bafoo est présent, de retour de son match de sélection nationale face au Burundi. C'est lui qui sort rageusement un ballon de la défense pour son attaquant qui est stoppé net par Thierry Rabat dans le rond central qui donnera donc le premier coup-franc.
Les messins vont dominer le début de la rencontre face à des toulonnais timorés : une frappe tendue sur un coup-franc des 30 mètres de Kubic ainsi qu'une frappe du gauche plein axe de Frédéric Hantz suite un corner mal renvoyé par une tête toulonnaise sont toutes 2 arrêtés par Borelli. Ces premières actions font frissonner de plaisir le stade Saint Symphorien.
Mais coup dur à la 14ème minute, sur le premier ballon dangereux pour Toulon suite à un coup-franc très décentré sur la gauche, Collot rate sa reprise mais Albert Cartier, le capitaine messin, se blesse. Obligé de sortir, il sera remplacé par le jeune Didier Lang. Le dispositif défensif messin est fragilisé.
Néanmoins les rouges continuent de dominer. Un centre de Pierre au point de corner à droite pour la tête de Chaouche juste au-dessus constitue l'action la plus dangereuse de la première période.
Dans la seconde période, les messins se font plus pressants : Chanlot se débarrasse de 3 toulonnais à droite de la surface de réparation toulonnaise et parvient à centrer ce qui oblige Rabat dévisse son dégagement en cloche qui a failli tromper Borelli. Le danger vient aussi de Mohamed Chaouche, lancé en profondeur, qui contraint Borelli à la parade (60'). Mais si l'attaque messine apparaît brillante et dominatrice, elle a toujours un gros problème de finition, jamais les rouges ne parviennent à trouver la faille.
Côté Toulonnais, 1 seule action, par Pineda qui ne croise pas assez sa frappe, pourtant bien lancé par Meyrieu sur la gauche et qui finit sur le petit filet. Et il n'y aura rien de plus spectaculaire. Après Valenciennes et Toulouse, Metz concède le nul face à une lanterne rouge.
Vincent Radureau / Jour de Foot