Journée du 22.11.1998

20 minutes de trop !

A Manosque (stade Adrien-Gilly), EP Manosque bat Sporting Toulon Var 3-0 (0-0).

Arbitre : M. Carlin, assisté de MM. Chiabaut et Manuel

spectateurs : 294

Buts : Diallo (72), Bagayoko (85) et Trenel (88).

Avertissements : - A Manosque : Boisseau (64) ; A Toulon : Novella (10) et Monti (56).

    Battus chez eux le 13 décembre dernier par une équipe grassoise entreprenante et réaliste, les joueurs de la Provençale n'ont pas laissé passer l'occasion de s'installer confortablement en tête du championnat de Division d'honneur en s'imposant logiquement à domicile devant des Toulonnais qui manquent de compétition.

    Ça chauffe d'entrée pour les défenseurs varois mais Dervin, le portier toulonnais, s'en sort bien devant les tirs nourris de Manfredi, Alcocer et Reda, éternellement remuants aux avant-postes et pressés d'en finir.

    L'unique occasion des Varois en première mi-temps se situe à la 27e minute lorsque Sif, qui avait échappé à la vigilance de son vis-à-vis, parvient à reprendre un centre de Hercent au second poteau, sans un réel danger pour Olivier Oudet.

    0-0 au repos, les joueurs d'Albert Emon entament la 2e période avec de réelles intentions et une ambition légitime de s'octroyer les 4 points de la victoire.

    Les Toulonnais, mieux organisés, ont toujours le dernier mot devant les attaquants locaux qui réalisent pourtant de très beaux gestes techniques.

    Le match bascule à la 72e sur un corner de Bagayoko, Diallo profite d'un cafouillage au sein de la défense pour transpercer les filets de Dervin jusque-là impérial. Déterminés à ne pas en rester là, les Manosquins renouvellent leurs intentions. Ils trouvent à nouveau l'ouverture à la 85e quand la reprise de Bagayoko, à la réception d'un centre en retrait d'Alcocer, ne laisse aucune chance au malheureux portier toulonnais.

    Manquant de fraîcheur physique pour espérer terminer convenablement la partie, les Varois accusent le coup pour finalement s'incliner une troisième fois à la 88e quand Trenel s'infiltre dans la surface pour venir frapper à 6 mètres de la cage et obtenir une très large victoire manosquine.

J.-F. MUTZIG