Journée du 14.05.2000

VAR MATIN :
TOULON 1 - GRASSE 1
Arbitrage controversé de M. Di Marco assisté de MM Carlin et Peduzzi. Délégué : M. R. Onorato.
But pour Toulon : Camara (17).
But pour Grasse : Puccinelli (85).
Avertissements : Vilaça (83) et Auniac (42 et 89, expulsion) pour Grasse et Akossou (expulsé à la 59) pour Toulon.
Toulon : Féraud (cap.), Falcucci, Sylva (Zenzemi 93), Gineto, Sif (Diallo 94), Pialot, Combe, Akossou, Camara, Darrigade, Noku, Bertolucci. Entraîneur : François Zahoui.
RC Grasse : Andrivo, Cappelli, Vilaça, Fernandès (cap.), Auniac, El Garmoul (Carrat 46), Guiri, Puccinelli, Boschelli, Torregosa (Pinto-Valera 65). Entraîneur : Philippe Carrat.

Rencontre typique de fin de saison avec une certaine domination toulonnaise sur l'ensemble de la rencontre si l'on veut bien excepter les 10 dernières minutes.
Les Toulonnais, au grand complet, étaient manifestement venus pour gagner, ils le disaient et le firent sentir, alors que Grasse avait volontairement affaibli son collectif pour renforcer le lendemain celui de la PHA, menacée.
Sans Chauvet, ni Delès, ni Morin, ni Alexandre, ni Pulimeni et pas davantage Fakri, lui, suspendu, la mécanique s'est forcément enrayée.
Il fallut attendre l'incorporation de Carrat (46) pour faire vivre le ballon au milieu de terrain. Mais le mal était déjà fait, l'insaisissable Camara en avait fait voir de toutes les couleurs à la défense locale et avait, tranquillement, des 18 mètres, trompé Andrivot dans le coin gauche (17).
Pis même, car ce même Camara se sera présenté seul face au gardien grassois en 2 autres occasions (30 et 46) sans le battre et Noku a percuté la transversale, elle en tremble encore, sur coup franc (66).
Boschelli qui passa une mauvaise soirée en ratant au moins 4 talonnades, à l'aveugle, et maintes autres passes, sans compter 2 tirs dévissés, seul face à Féraud, finit par ajuster un centre magnifique qui fit que Puccinelli, d'une tête décroisée, trouva le moyen d'égaliser (85).
Dans les dernières minutes, Grasse bénéficia d'un coup franc aux 18 mètres, le mur n'était qu'à 5,50 mètres mais l'arbitre ne broncha pas en dépit des protestations grassoises.
Mais soyons francs si les grassois l'avaient marqué, c'eût été un véritable hold-up tant l'emprise toulonnaise avait été forte sur le match, avec les meilleures occasions à la clé.