Journée du 06.02.2000

Toulon enfin réveillé.

A Toulon, stade Bon Rencontre, Sporting Club Toulon Var bat Saint-Rémy 3 à 0 (2-0).

Arbitrage : M. Pechenet.

Buts pour Sporting Toulon Var : Darrigade (25e), Quemener (35e), Al. Mendy (90e).

Sporting Toulon Var : Feraud (cap.), Sylva, Mendy Alain, Gneto, Camelot, Sif (Falcucci, 75e), Combe, Akossou, Quemener (Camara Manu, 64e), Darrigade (Boulle, 67e), Noku. Entraîneur : François Zahoui.

    Le Sporting Club de Toulon, après quelques semaines de « vaches maigres », s'est brutalement réveillé, hier, à l'occasion de la venue de Saint-Rémy.

    Débutant en trombes et s'appuyant sur une défense jouant très haut, les hommes d'Amoros allaient pas mal perturber les Varois durant vingt bonnes minutes, les prenant souvent au piège du hors-jeu. Quemener sonnait pourtant la charge, avec une bonne échappée flanc gauche et tir dans la foulée.

Quand Noku...

    L'attaquant « azur et or » transperçait la défense saint rémoise et servait Sif, qui tirait sur le montant gauche. Revenue en jeu, la balle était reprise par Darrigade qui ouvrait imparablement le score (25e).

    Dix minutes plus tard, le même Noku adressait un « caviar » en profondeur en direction de Quemener. Ce dernier écartait sa course sur le flanc droit, attendait la sortie du gardien et piquait son ballon qui allait mourir au fond des filets (35e). De la belle oeuvre.

    Après la pause, le Sporting ne faiblissait pas, renonçant à vouloir gérer le résultat ; ce qui est fort dangereux parfois. Mais Saint-Rémy, malgré tout, n'allait pas abdiquer; et Feraud allait devoir s'employer. La défense toulonnaise, articulée autour d'un excellent Gneto, faisait cependant bonne garde. Barbieri, puis Bes mettaient au-dessus de la transversale.

    Et l'on en arrivait au terme de cette rencontre - fort plaisante au demeurant - avec un nouveau raid de Noku qui « arrachait » le coup franc à l'entrée de la surface. Un tir terrible à ras de terre d'Alain Mendy sur cette faute et Guigue, le portier visiteur, s'inclinait pour la troisième fois.

Jo COLOMBANI