Toulon n'a pas renoncé

A Cannes, stade Pierre de Coubertin, Cannes et Toulon 1-1 (1-1).

Beau temps. Bon terrain.

Arbitrage de M. Casali.

But pour Cannes : Hamlaoui (13e) ; pour Toulon : Noku (38e).

Avertissements à Cannes : Vynckt (37e); à Toulon : Descours (54e), Courtois (89e), Vanverberghe (90e).

    A l'issue d'une rencontre spectaculaire, au cours de laquelle de nombreuses occasions de but furent créées de part et d'autre, les équipes candidates à la montée n'ont pas réussi à se départager.

    Dès le début du match, les Toulonnais, sans Didier Rabat, Moya et Maresu pourtant, montraient qu'ils n'étaient pas venus pour faire de la figuration puisque Rémy obligeait Quesnel, le portier ascéiste, à intervenir.

    Le jeu était ensuite équilibré, puis les Cannois réussirent à ouvrir le score. Suite à un centre anodin venu de la gauche, Hamlaoui profita d'une grande hésitation des défenseurs adverses pour loger, de la tête, le ballon au fond des filets de Dervin. Menés 1-0, les Varois réagirent aussitôt et se mirent à dominer la partie. Mais sans pouvoir, malgré de bonnes occasions, prendre le dessus sur Quesnel, lequel se montrait impérial devant sa cage.

    Les Cannois rééquilibrèrent le jeu et se montrèrent dangereux. Mais ce sont pourtant les Toulonnais qui revinrent au score. Héritant d'un bon ballon sur le côté droit, Rémy effectua un beau centre au cordeau que reprit victorieusement de la tête Noku.

    Après la pause, Toulon revint le plus vite dans le match mais ne réussit pas à conclure. Puis les Cannois eurent la mainmise sur le jeu. Ils dominèrent territorialement leurs adversaires mais ne purent concrétiser, malgré les occasions de Boutobba (à trois reprises), de Lucian, de Bettiche et de Raffetto, pour faire pencher la balance en faveur des locaux.

    De leur côté, les visiteurs, par des contres rondement menés par Descours et Rémy, eurent aussi des balles de match au bout du pied. Mais il était dit que les deux équipes en resteraient là.

    Luigi Alfano nourrissait quelques regrets à l'issue du match mais se montrait philosophe, " Ce nul contre une bonne équipe cannoise n'est pas négatif même si les deux "poteaux" que nous avons trouvé en fin de match nous autorisent à avoir quelques regrets, mais je n'oublie pas non plus que nous aurions pu nous incliner en toute fin de match. Sans Moya, Didier Rabat et Maresu, je me contenterais de ce nul qui va nous laisser dans la course jusqu'à Rumilly où il faudra cependant se montrer plus efficace. "