Journée 32

Stade Mezzavia à Ajaccio, Ajaccio et Toulon à égalité (0-0).

Temps doux, terrain bosselé, éclairage satisfaisant. 580 spectateurs. Arbitrage de M. Toumegros.

Remplacement à Toulon : Maennel par Vanvenbergue (73).

Avertissements à Ajaccio : Majot (15). Romani (41). Avertissement à Toulon : Maresu (45).

    C'était en quelque sorte les retrouvailles à Mezzavia pour deux équipes animées d'un même désir. La raison en était différente chez chacune. Les Varois redevenus ambitieux au point de viser la seconde place se présentaient avec détermination. Les Ajacciens pour leur part avaient un tout autre objectif. Leur série de satisfactions interrompue par la récente défaite à Louhans les autorisait à vouloir se faire plaisir pour renouer avec le succès.

    Les premiers instants confirmant ces perspectives, Toulon partait rapidement et Pardo créait la première alerte en reprenant de près un corner de Maennel sans dommage pour D'Angelo (2e).

    Il fallait alors se plier à l'évidence qui voyait les visiteurs prendre une bonne assise au milieu du terrain où Pardo, Maennel et Benedet prenaient le dessus pour lancer le jeu en direction de Philippe et Cabezas. La défense Ajaccienne serrait alors les rangs, Mandart décrochant pour prendre en charge Philippe, tandis que Romani surveillait Pardo. Cette prudence avait pour incidence de laisser seul Morales. Dans l'affaire le jeu était beaucoup plus orienté vers D'Angelo, d'autant que la défense varoise contenait aisément les tentatives Ajacciennes qui visaient à ne pas laisser Toulon conduire le jeu. Tout se passait donc au milieu du terrain où l'on s'évertuait à lancer les actions mais en vérité rien n'était noté tant les défenseurs se montraient autoritaires. Les Ajacciens réagissaient pourtant mais se montraient approximatifs pour inquiéter Dervin. La demi heure de jeu était abordé par le premier tir ajaccien déclenché par Morales. Plus sérieuse était la percée de ce même joueur qui se présentait devant trois défenseurs mais Burgio sauvait la situation (40e).

    Après la pause les Ajacciens montraient d'autres dispositions, avec notamment une plus grande agressivité et une plus grande application. Cela leur valait d'amorcer des mouvements et de dominer à leur tour sans pour autant impressionner la défense varoise. Toulon tenait bon, d'autant plus que Richard parvenait à maîtriser Philippe bien servi par Pardo. Mieux encore ce dernier perçait au centre pour se présenter seul devant D'Angelo, mais son tir en coin était bien capté par ce dernier (37).

    Incontestablement le jeu s'animait et montait d'intensité, il est vrai que les Ajacciens passaient la vitesse supérieure, faisant preuve de plus de mordant à l image de Morales combatif à souhait. Rien ne faisait pourtant évoluer la marque, même si l'on sentait un ardent désir chez tes Ajacciens de forcer les choses. La meilleure action de la rencontre se précisait à 5 minutes de la fin, Morales récupérant une balle et des 20 mètres armait un tir qui allait s'échouait sous la batte, sans l'intervention de Dervin qui détournait remarquablement en corner. C'était le seul fait marquant de la rencontre, qui s'achevait sur le même rythme sans pour autant que les attaquants soient parvenus à le faire basculer. En vérité les deux équipes pouvaient s'estimer satisfaites. Les Ajacciens restant invaincus et Toulon réalisant une bonne opération.