Journée 31 |
A Toulon Stade Mayol, S.C.Toulon 83 bat Stade Vallauris 2-0 (0-0) Temps chaud, bonne pelouse, 1300 spectateurs.
Arbitre : M. Anton
Buts pour Toulon : Cabezas (65ème et 83ème).
Toulon : Dervin, Coulbault, Vacher, Becker, Burgio, Pardo, Maresu, Cassèse (Maennel 56ème) Benedet, Cabezas, Philippe (Homon 79ème). Ent : Alfano.
Vallauris : Ducci, Baudouin N, Laidi, Chauvet, Revera, (Baudouin O 46ème) , Renard, Bourakma, Mouka, Galy (Selvini 70ème) Cabon, Casino. Ent : Cappadona.
Deux buts de son maître pointeur Jean Noël Cabezas ont permis au Sporting de venir à bout d'une opiniâtre équipe de Vallauris et d'obtenir sa 5ème victoire consécutive de prendre 10 points sur 10 possible et d'apparaître dorénavant à la 3ème place du classement.
A 2 points de Perpignan et à 4 points de Châteauroux malgré une fin de calendrier difficile, mais un sûrement et peut être 2 matchs de plus à rejouer ce qui même au dehors peut offrir quelques belles perspectives de plus aux Toulonnais.
Des Toulonnais qui ont du batailler ferme pour s'imposer à une équipe de Vallauris solide, bien organisée et qui réalise elle aussi une superbe phase retour.
Il faut dire que les équipiers d'Alain Benedet nous ont paru bien nerveux samedi soir comme si la possibilité de gravir encore un échelon au classement les "crispaient" à l'avance.
Passes mal assurées, mauvais choix dans le jeu, manque de coordination, circulation de balle chaotique le style "azur et or" paraissait bien heurté. Philippe avait beau se montrer très pointu sur son côté droit, Toulon avait du mal à inquiéter Ducci. Celui-ci se faisait du reste tout seul sa première grande émotion lorsqu'il dégageait sur Cassese un ballon qui venait s'écraser sur son poteau gauche (25èrne).
En face Jacky Dervin n'avait pas beaucoup d'ouvrage mais il se payait le luxe d'un arrêt déterminant devant Casano bien près d'exploiter une erreur de Laurent Vacher (34ème) et lorsque Gely traversa tout le terrain pour venir tirer à côté devant une défense bien passive, on se prenait à craindre une mauvaise surprise du genre de celle connue devant Châtellerault.
A la reprise les Toulonnais revenaient plus présents et poussés par leur public faisaient enfin le siège du but de Ducci. La rentrée de Laurent Maennel côté droit apporta un plus indiscutable. C'est du reste de ce côté qu'allait venir l'ouverture. Didier Philippe s'en allait vers la touche mais réussissait à redresser le ballon et à le remettre devant le but où rôdait Cabezas. Le buteur "azur et or" dos au but réussissait une petite merveille de pichenette aérienne qui soulevait Mavol (65ème).
Le plus dur, pensait-on, était fait d'autant que les Toulonnais libérés acceptaient la cadence. Ducci devant intervenir en deux temps pour mettre en corner un bon tir croisé de Didier Phillippe. Mais les Toulonnais n'étaient pas à l'abri d'une erreur et Selvini était bien prés de le leur montrer (79eme).
Bobo homon venait alors remplacer Didier Philippe, le jeune Togolais se mettait tout de suite en vedette par sa spontanéité dans le jeu et sa vivacité d intervention.
Mais cela n'assurait pas totalement le succès de Toulonnais qui se voyaient siffler à deux minutes de la fin un incroyable coup franc dans leur surface pour un pied bien haut selon l'arbitre d'Eric Becker. Tout le monde se mettait dans le mur et quand on vit Régis Coulbaut et Jacky Dervin se taper dans la main après avoir repoussé le tir en corner, on se dit que rien ne pouvait plus s'opposer au succès Toulonnais.
D'autant que Bobo armait déjà une superbe relance côté droit pour Maennel qui d'un superbe coup de rein disposait de son adversaire et adressait un superbe centre tendu sur lequel se jetait voracement l'inévitable Cabezas dont la fête plongeante percutait victorieusement les filets.
Il ne restait plus qu'à attendre les résultats de la journée et au terme d'un long suspense les Toulonnais pouvaient se congratuler, ils se retrouvaient à la troisième place du championnat.
Le plus dur reste cependant à faire c'est dehors qu'il va falloir maintenant aller renverser des montagnes, à Ajaccio dès samedi prochain. L'espoir fait toujours plus que jamais vivre.