Coupe de France - 8ème de finale - 06/04/1982 |
NANCY 1-2 TOULON (mi-temps 0-1)
7600 spectateurs.
Buts pour Toulon : Perlin (60'), Bénédet (77').
But
pour
Nancy : Rabat (4' csc).
TOULON : Duval – Bérenguier – Alfano – Mijac – Rabat – Perlin –
Chaussin – Dalger - N’Kouka – Bénédet – Diallo.
Nancy : Moutier – Cloet – Neubert – Zappia – Jeannol – Martin –
Pendriau – Umpiereze – Colina – Rubio - Zénier.
Cela semble être le cas le mardi 6 avril, dès la 4ème sur un centre d’un
attaquant lorrain, Rabat qui a 19 ans récupère le ballon et se sentant
pressé
expédie le ballon vers son gardien Marc Duval lequel est aux abonnés
absents
vu qu’il a mis le nez à la fenêtre. Au terme d’une belle hyperbole le
ballon finit dans les filets toulonnais. D’un seul coup les affaires des
varois sont cotées à la baisse. Les nancéens curieusement ne dépassent
pas
leur nervosité et se complique la tâche. Une reprise de Chaussin frise
le
poteau et redonne confiance au toulonnais. A l’approche de l’heure de
jeu
Christian Dalger se sent des fourmis dans les jambes et adresse un
nouveau
centre puissant et tendu que Martin veut dégager, levant la balle
au-dessus de
son gardien qui boxe dans le vide. Diallo qui est derrière tire sur la
barre et
Perlin transforme l’occasion (1-1). Les lorrains doivent donc marquer un
but.
Marc Duval, le gardien toulonnais entre alors en scène pour une tirade
personnelle de grand talent. Il est en l’air, par terre, dans les pieds
de
Colina au mépris d’un crampon qui lui fait une tonsure. Il sort une
parade
invraisemblable sur un coup de canon de Martin, il est partout et quand
il
n’est pas là les tirs lorrains fusent plus loin dans la luzerne.
Dalger aiguise son contre, patient comme le vieux Daudet. Quand la balle
arrive,
il exécute en 3 coups de lames le milieu de terrain adverses, se joue de
Moutier et offre à Bénédet le plaisir extrême d’un 2-1 sans bavure
« Et un Duval pour Duval, patron !!!! » S’écrient les toulonnais.