TOULON 1-1 TOURS (mi-temps 0-0)

13000 spectateurs.

But pour Toulon : Dalger (58').

But pour Tours : Augustin (49').
TOULON : Duval – Bérenguier – Alfano – Mijac – Rabat – Perlin – Chaussin - N’Kouka – Dalger - Bénédet – Diallo.
Tours : Desrousseaux – Simondi – Brulez – Steck – Menieu –Lacombe– Besnard – Maroc – Ferrigno – Augustin - Onnis.

Quand les ¼ de finale arrivent les clubs de division 1 ont fait le ménage et il ne reste plus que Toulon parmi les 8.

Le football n’est pas une science exacte, il serait même une addition de sciences inexactes, une alchimie mystérieuses de qualités et de faiblesses humaines secouée par le hasard du jeu. Dans l’histoire de la coupe de France certain match valent bien le match de Berne entre Barcelone et Benfica voyant tout les saints de la papauté s’abattre sur la Barça.
En 1982 les deux matchs Toulon-Tours ont leur place dans la galerie et les toulonnais méritent un vaste parc au paradis des couillonnés, excusez-nous l’expression elle est vraiment spontanée.
L’affaire commence à Toulon dans un stade de Bon-Rencontre noir de monde. L’équipe varoise bouscule fortement son adversaire et devrait prendre le large s’il ne tirait pas deux fois sur les poteaux et une fois sur la barre. Christian Dalger capitaine de ce valeureux SCT ami fidèle de Onnis a prévenu ses coéquipiers que le goaléador se promène loin du but pour se faire oublier mais rôde aussi dans les 16 mètres.
A la 49ème la défense toulonnaise baille aux corneilles et Augustin distille un tir précieux vaseliné. Heureusement pour la justice Dalger égalise 9 minutes après en lobant le gardien tourangeaux mais la consolation est maigre.